Les tarifs des bovins de boucherie restent fermes pour les allaitantes
De nombreux éleveurs ont profité des tarifs attractifs dans la viande pour vendre leurs animaux à peine finis aux abattoirs plutôt que dans le maigre. Les engraisseurs spécialisés, qui ont été fortement sollicités pour la rentrée, ont moins de stocks et peinent à assurer leurs rotations, faute d’offre suffisante. Néanmoins, une tendance au plafonnement des prix semble se dessiner.
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L’activité commerciale est restée assez fluide tout au long de la semaine. Les tarifs restent à des niveaux très convenables dans le domaine des races à viande avec des charolaises R valorisées entre 5,35 et 5,50 €. Les bonnes vaches viandées R+/U– sont valorisées autour de 5,50-5,65 €. Dans la viande de qualité bouchère U (blondes d’Aquitaine, limousines ou charolaises), le commerce est fluide avec des volumes juste suffisants pour couvrir la demande, qui tend néanmoins à se rétracter.
Pour les réformes laitières, les industriels ont suffisamment de marchandise pour servir une demande qui se rétracte tendanciellement après la rentrée. Ils pratiquent un tri plus marqué et appliquent une légère baisse de prix à leurs fournisseurs. Les prix des bonnes vaches prim’holsteins viandées se rétractent de quelques centimes entre 4,45 et 4,50 €. Les tarifs des normandes ou montbéliardes O=/O+ sont maintenus entre 4,70 et 4,80 €. Les prix des vaches P1 ou P2 légères se situent entre 3,30 et 3,70 €.
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